La Compagnie des Ciments Belges (CCB) est très impliquée dans le développement durable. Cela concerne évidemment la réduction des émissions de gaz à effet de serre mais également l’économie circulaire, le bien-être au travail et la protection de la biodiversité. L’initiative « REMIND WALLONIA » répond à notre préoccupation d’économie circulaire, à savoir la récupération et l’utilisation des matériaux secondaires.

C’est pourquoi nous y avons immédiatement adhéré. Les deux projets sur lesquels nous travaillons actuellement ont un double avantage : – nous fournir des matières premières dont nous avons besoin dans le process, d’origine locale et avec une empreinte écologique beaucoup moins forte ; – ils font appel aux centres de recherche et devraient, s’ils aboutissent, renforcer le tissu économique local et générer de l’emploi. Nous espérons que les projets qui sont sur la table ne sont qu’une première étape dans le développement d’une filière durable de matériaux de construction à base de produits recyclés.

Duferco Wallonie développe des activités intrinsèquement favorables à la réduction de l’impact de l’homme sur l’environnement : la production d’énergies renouvelables, le transfert modal vers les logistiques fluviale et ferroviaire et l’assainissement des terrains historiquement pollués. Cette dernière activité est souvent confrontée à la présence de stocks historiques de sous-produits sidérurgiques : les scories.

Ces matériaux inertes sont compatibles pour une utilisation en remblai et présentent d’assez bonnes caractéristiques géotechniques qui peuvent d’ailleurs se voir renforcées par un pré-traitement adéquat. Elles sont cependant en concurrence avec d’autres types de matériaux.

Une autre qualité est visiblement sous-exploitée, celle de pouvoir entrer dans la recette de fabrication des ciments du futur, en substitution d’autres matériaux plus émetteurs de CO2. Divers traitements permettraient en effet de faire entrer les scories à différents stades de la fabrication du ciment. Duferco Wallonie participe à plusieurs programmes de recherche en Wallonie, dont REMIND à travers son projet WASTES2CEM.

REMIND est également l’occasion de participer à un réseau d’entrepreneurs créatifs et désireux d’ouvrir de nouvelles voies d’exploration vers l’upcycling des matériaux résiduels.

Comme concepteur d’équipements de traitement de produits en vrac et installateur de solutions complètes, Lessines Industries a un intérêt immédiat de faire partie de REMIND WALLONIA : nous participons ainsi, à la source, à la mise au point d’installation industrielle capable de répondre aux défis du recyclage et des ressources alternatives.
Cet intérêt est mutuel : nous collaborons activement avec nos futurs clients et notre regard pragmatique industriel guide la recherche vers des solutions concrètes et réalistes.

Dans le cadre du projet C-GROUT, la revalorisation de sous-produits dans un domaine de pointe qu’est l’éolien offshore démontre l’intérêt du développement de solutions circulaires aussi dans des produits à haute valeur ajoutée.

C’est devant l’hétérogénéité des produits recyclés que la souplesse, la flexibilité et le contrôle de la technologie nécessitent créativité et innovation.

La nécessité de limiter l’exploitation des ressources primaires, leur relative raréfaction, nous impose, moralement et économiquement, de travailler à la circularité du secteur de la construction.

Lessines Industries, comme partenaire technologique des acteurs du secteur, s’y emploie tous les jours et REMIND WALLONIA est une plateforme d’échanges, de rencontres qui favorisent les synergies et les canalisent vers des projets concrets.

Euroquartz a participé au projet REMIND dès ses prémisses car il répond à une ambition commune : minimiser l’impact de nos activités sur notre environnement afin d’en garantir la pérennité.

Pouvoir fournir un produit circulaire dans le marché de la production d’énergie renouvelable, tant l’éolien offshore que la géothermie, constituerait pour nos clients, pour les donneurs d’ordre et pour Euroquartz un avantage économique et la preuve que l’innovation peut mener à rendre notre monde plus durable.

Au travers de la plateforme REMIND et des participants à son consortium d’acteurs, tant académiques qu’industriels, nous nous inscrivons dans une démarche d’excellence de collaboration et d’innovation.

C’est cette vision qu’Euroquartz veut défendre pour poursuivre son développement dans un secteur dont l’impact environnemental pourrait constituer un frein à moyen terme.

La Société wallonne des eaux (SWDE) est une entreprise publique autonome, constituée sous forme de société coopérative. Ses activités de service public sont définies par le Code de l’eau et concernent principalement trois domaines : la production d’eau (78% des volumes produits en RW), la distribution d’eau potable par canalisations (gestionnaire de 67% des raccordements de la région) et la protection des ressources en eau destinées à la consommation humaine. En sa qualité de seul bras opérationnel du Gouvernement wallon en matière de production et distribution d’eau et de principal acteur, la SWDE apparaît indéniablement comme un acteur clé en Région Wallonne.

La SWDE produit chaque année plus de 15.000T de boues issues de ses stations de potabilisation. Dans les prochaines années, ce volume va augmenter suite au développement du schéma régional des ressources en eau. Actuellement plus de 50% de ces boues sont valorisées en dehors de la Wallonie. La gestion de ces déchets est donc un enjeu important pour la SWDE. Ce projet a été déposé dans le cadre de l’appel à projet de la mise en place d’une industrie bas carbone et circulaire, conformément au Plan de Relance de la Wallonie (appel du pôle Greenwin). Nous intervenons dans ce projet comme collaborateur, fournisseur de matière première. L’objectif de ce projet pour la SWDE est de développer de nouvelles filières de valorisation de ses boues et de développer ses partenariats.

L’implication d’Ipalle dans les projets REMIND représente bien plus qu’une simple adhésion. En initiant cette plateforme innovante, l’objectif du CTP, d’Ipalle et d’IDETA était de fédérer des entreprises de l’industrie minérale autour d’un même objectif :  améliorer la circularité des minerais. 

Ipalle joue par ailleurs un rôle important dans deux projets au sein de REMIND qui contribuent à limiter les effets du secteur de la construction sur le changement climatique. Le projet CARBOC d’une part vise à réutiliser le CO2 rejeté lors de l’incinération à Thumaide pour améliorer le recyclage des minerais et créer des alternatives au ciment. D’autre part, en s’inscrivant dans le projet WASTES2MAT avec sa filiale REPLIC, déjà pionnière européenne en termes de valorisation du plâtre, Ipalle souhaite encore améliorer la circularité de ce matériau en recyclant le papier imprégné de gypse. 

L’approche collaborative et participative de REMIND favorise une vision future de l’économie circulaire. Sous cette impulsion, des initiatives similaires à REMIND pourraient émerger dans divers secteurs pour accélérer la transition vers des pratiques plus durables pour les industriels.

La philosophie des projets REMIND est de mettre les préoccupations des industriels au centre du projet, sur base de la circularité des matériaux: le déchet de l’un devient la ressource de l’autre. C’est original et surtout très motivant car cela répond à une démarche sociétale forte, visant à réduire l’impact de la fabrication de matériaux de construction en faisant appel à des ressources secondaires plutôt que primaires (C&DW, résidus de l’incinération des ordures ménagères) mais aussi en capturant du CO2 qui sera utilisé pour améliorer la qualité (résistance, durabilité) de ces produits.

L’avenir de la construction réside notamment dans l’utilisation de matériaux à énergie grise réduite, en particulier dans le bâtiment où l’énergie utilisée pour fabriquer les matériaux devient plus importante que celle utilisée pour le chauffage: ceci est particulièrement vrai pour les bâtiments « zero énergie ». ULiège-GeMMe est donc fier de participer à ces recherches (CIBER, CARBOC) qui vont permettre à terme de produire des matériaux de construction plus durables et plus soutenables.

Pourquoi vous avez eu un intérêt à rejoindre REMIND ? 

Notre entreprise, TRBA, souhaite impliquer toutes les parties prenantes de nos chantiers, y compris les architectes, les ingénieurs, les entrepreneurs et les maîtres d’ouvrage, dans la sensibilisation et l’éducation aux pratiques de construction durables. Cela contribuera à changer les mentalités et à favoriser des choix plus respectueux de l’environnement. Rejoindre REMIND nous permet de mener à bien un projet de recherche et le mettre en application en collaboration avec tous les acteurs de nos chantiers.

Comment les projets dans lesquels vous êtes impliqués contribuent à l’économies circulaire ? 

La gestion des déchets de construction est un aspect clé de l’économie circulaire. Les projets publics et privés cherchent à minimiser les déchets en réutilisant, recyclant ou réduisant la production de déchets de construction.

Cela incitera à diminuer la production ou l’extraction de matériaux nobles et évitera également de transporter des déchets sur de très longues distances. 

Quelle est votre vision sur l’économie circulaire du futur ? 

L’économie circulaire du futur devrait être marquée par une intégration plus poussée des principes d’écologie industrielle. Les synergies entre les industries, où les sous-produits d’une entreprise deviennent les matières premières d’une autre, pourraient contribuer à réduire les déchets et à optimiser l’utilisation des ressources. La réduction des distances dans les circuits d’approvisionnement pourrait devenir une tendance, réduisant ainsi l’empreinte carbone associée au transport de marchandises. Les initiatives axées sur la relocalisation de la production et de la consommation pourraient gagner en importance.

VINCI a rejoint REMIND afin de soutenir une initiative visant à lever des freins à l’usage de produits issus de l’économie circulaire afin d’avoir des impacts significatifs sur le climat et la préservation des ressources.

Comment le projet dans lequel vous êtes impliqués contribue à l’économies circulaire ? 

L’idée est d’utiliser des déchets pour produire des matériaux moins émissifs en termes d’émissions de gaz à effet de serre, par l’utilisation d’une mousse minérale isolante réalisée à partir de déchets de construction.                                     

Dans un contexte de raréfaction des ressources naturelles, VINCI entend limiter l’empreinte de ses métiers en s’inscrivant dans une démarche d’économie circulaire. Celle-ci repose sur l’amélioration des processus de conception et de production, la réduction de l’extraction de matières premières vierges, la mise en œuvre de techniques et comportements efficients, ainsi que le réemploi et le recyclage.

VINCI entend limiter l’empreinte de ses métiers en les inscrivant dans une démarche d’économie circulaire. Il s’agit de repenser l’approvisionnement afin de réduire l’extraction de matières premières, de consommer une majorité de produits issus du réemploi, de matériaux durables ou recyclés, et de réduire de manière significative les déchets produits.

La démarche associe l’ensemble des fournisseurs, clients et partenaires pour trouver les meilleures solutions pour réduire l’utilisation de matériaux premiers vierges, alors que les déchets restants, inévitables, seront réutilisés en ressources, pour ses propres activités ou pour d’autres, dans une logique d’ancrage local, par exemple en proposant aux clients une offre de matériaux recyclés issus des déchets des propres activités du Groupe.

Au même titre que la diminution de nos émissions de CO2, le lancement d’initiatives en économie circulaire et le développement de produits bas carbones font partie des objectifs environnementaux que le Groupe Knauf s’est fixé pour l’horizon 2032.

Dans ce contexte, la création d’un nouveau matériau innovant et composé de matières premières issues du recyclage est en parfaite adéquation avec nos ambitions. En outre, cet aspect circulaire a été renforcé par la réutilisation, dans le mélange, du papier issu du recyclage de nos propres plaques de plâtre Knauf !

A terme, cette innovation devrait mener à la création d’une unité de production locale, nous permettant d’alimenter les marchés belges et européens limitrophes. Plus globalement, notre partenariat avec REMIND nous a permis d’intégrer un réseau solide et structuré, au sein duquel des projets comme RECOB2 trouvent leur évidente légitimité.

Buildwise a pour ambition de devenir un centre d’innovation afin d’accompagner au mieux les entrepreneurs faces aux défis environnementaux et sociétaux de demain. Dans ce contexte, intégrer la plateforme REMIND ayant pour but de faire de la Wallonie la Mineral Recycling Valley s’impose comme une évidence. De plus, Buildwise a déjà collaboré de nombreuses fois avec différents acteurs présents dans REMIND.

Le projet RECOB2 a pour but de valoriser les déchets de plâtre afin de construire de nouveaux éléments constructifs (panneaux de planchers, blocs pour cloisons, panneaux verticaux). La valorisation de ces déchets produits en grande quantité a un impact important, écologiquement parlant. De plus, l’utilisation de déchets pour produire de nouveaux éléments constructifs permet d’économiser des matières premières. 

Ces nouveaux produits ouvrent la perspective de mettre sur le marché des produits fabriqués à partir d’éléments recyclés ayant des performances équivalentes à des matériaux conventionnels mais ayant un impact environnemental moindre. 

Les projets REMIND ouvrent également la porte à l’innovation dans le thème du recyclage et de la valorisation de déchets minéraux et pourront potentiellement déboucher sur d’autres idées et projets. 

Un sérieux atout des projets REMIND est le fait qu’ils visent à déboucher sur des solutions techniquement applicables à grande échelle et commercialisables.

Les choix pour établir une économie circulaire doivent systématiquement être validés scientifiquement, techniquement et économiquement parlant. Il est indispensable que les décisions soient guidées sous le prisme d’analyses de cycles de vie (LCA/ACV), d’étude économique du marché, d’applicabilité et de réalisme d’utilisation des solutions proposées. Il arrive souvent que des idées initialement intéressantes ne le soient finalement pas, et vice versa. Les choix doivent toujours être appuyés par des données validées et non sur des ressentis ou impressions.

Grâce au dévouement quotidien de plus de 1000 collaborateurs répartis sur 12 implantations en Europe, le Groupe Dufour offre des services de qualité aux entreprises et collectivités dans les domaines du levage à haute capacité (notamment éolien), de l’environnement (collecte, traitement, valorisation), de la logistique (fluviale et routière), du génie civil et de la fourniture d’énergie. Fort d’un siècle d’existence et au travers d’une structure familiale affirmée, nous déployons notre ADN autour d’objectifs de qualité, de sécurité et de développement durable.

C’est pourquoi, dans le cadre des projets CIBER et RECOB2, nous pouvons d’une part offrir des solutions sur des flux actuellement non valorisés, mais d’autre part apporter notre expertise comme un des leaders en termes de traitement et valorisation de déchets. 

Les matériaux et processus proposés dans chacun des deux dossiers sont essentiels pour l’économie circulaire :

• Dans CIBER, nous étudions l’incorporation de sable de concassage, difficilement recyclable à l’heure actuelle. De plus, l’aspect logistique du projet est très intéressant : nous pourrions déconstruire les bâtiments plutôt que de les démolir, ce qui implique forcément un flux de déchet moindre dans la construction ;
• Dans RECOB2, nous avons la possibilité d’incorporer dans un produit KNAUF, les déchets riches en papier provenant du recyclage de plaques de plâtre de cette même société. C’est un flux pour lequel nous avons des difficultés à trouver un exutoire. Nous sommes donc au cœur de la valorisation circulaire.

Les produits mis sur le marché sont de plus en plus complexes, et de surcroit de plus en plus complexes à recycler. Nous mettons un point d’honneur à pouvoir trouver des solutions durables pour chaque flux. Nous sommes un acteur majeur dans la collecte, la préparation et le recyclage de déchets, mais nous ne possédons pas de centre de recherche. C’est avec des institutions comme REMIND que nous pouvons continuer à faire perdurer cette politique de recherche et développement sur les flux les plus problématiques. Le monde du déchet est un monde qui évolue rapidement, et les entreprises de recyclage comme la notre se doivent d’avancer à la même vitesse, voire de dépasser cette évolution en étant précurseurs en la matière.

Le désir du Groupe Dufour est de pouvoir offrir des solutions durables dans une offre de service la plus complète possible, d’où notre devise « partenaires en développement durable ».

Pourquoi vous avez eu un intérêt à rejoindre REMIND ?

C’est une opportunité unique de co-créer activement un écosystème minéral wallon circulaire, de réduire de façon drastique l’empreinte écologique du secteur de la construction, de transformer ses fournisseurs et concurrents en partenaires, … C’est un bel exemple de dynamisme wallon, qui peut inspirer l’Europe, et au-delà. 

Ensemble nous sommes plus forts, plus créatifs et nous avons plus d’impact.

Comment les projets dans lesquels vous êtes impliqués contribuent à l’économie circulaire et à limiter les effets de la construction sur le changement climatique ?

Après un an de recherches et développements bouillonnants avec les centres de recherche, les universités et les industriels, les résultats sont là et très encourageants. 

Le projet CIBER par exemple, c’est la construction de 1.400 logements de qualité A ou A+, bon marché, 10.000 t CO2 évitées, 100.000 t de déchets de déconstruction recyclés, et cela chaque année !

Quelles perspectives ouvrent ces nouveaux produits que vous développez dans le cadre des projets REMIND ?  Pourquoi c’est essentiel pour l’avenir ?

Nous prévoyons un investissement de 15 millions sur 2 ha à voie d’eau en Wallonie, 90 emplois directs pour un chiffre d’affaires de 20 millions €. 

Grâce à cet investissement nous pouvons offrir au marché immobilier wallon prioritairement, en tout cas à ce stade des développements, des solutions de gros-œuvre ouvert neutre en carbone, avec une capacité comprise entre 1.400 et 4.200 logements/an.

Quelle est votre vision sur l’économie circulaire du futur ?

Nous avons vécu comme des enfants gâtés, tout nous semblait gratuit, matériaux comme énergie. Aujourd’hui nous, et l’ensemble du vivant, payons le prix fort de cette insouciance. 

Ce qu’il y a de paradoxal dans tout cela, c’est qu’il est possible d’être vertueux tant au niveau environnemental que dans le business ; si on y réfléchit bien, c’est logique, le gaspillage n’est jamais rentable. Bref, l’avenir sera résolument décarboné, économe et profitable.

Nous avons été intéressés par l’opportunité de rejoindre REMIND car le groupe Wanty croit en cette association d’industriels, de centres de recherche et d’universités autour de l’économie circulaire des matériaux de réemploi. Sans ces recherches communes, il est très difficile d’atteindre nos objectifs ambitieux en matière d’économie circulaire.

Nos projets contribuent à l’économie circulaire et à la préservation de nos ressources naturelles. Nous développons (et utilisons en interne) les nouveaux matériaux produits à partir des activités de notre pôle « déconstruction ». Ces nouveaux matériaux upcyclés entrent dans de nouveaux modèles constructifs, visant ainsi le « zéro déchet ». Cette nouvelle activité, actuellement au stade de maturité industrielle après un long parcours de R&D, aura un impact significatif de la limitation de l’empreinte carbone de nos activités. 

Les nouveaux matériaux que nous développons dans le cadre des projets REMIND ouvrent la perspective d’améliorer nos processus de fabrication, tant sur le plan économique qu’écologique. Ils contribueront à réduire notre impact carbone et à renforcer l’image de notre groupe. Il est essentiel pour l’avenir de préserver nos ressources naturelles et de développer des nouvelles formulations qui seront utilisées dans nos bétons armés haute performance.

Depuis toujours, l’engagement du groupe Wanty en faveur de la durabilité est au cœur de notre mission. Pour nous, l’économie circulaire du futur consiste à maximiser l’utilisation des matériaux secondaires, tout en préservant nos ressources naturelles. Nous croyons fermement en cette approche et nous nous engageons à la promouvoir dans nos activités. 

Nous sommes conscients des nombreuses difficultés auxquelles nous sommes confrontés pour atteindre nos objectifs, et nous savons que l’évolution de la législation est également nécessaire. C’est pourquoi REMIND est essentiel, et nous croyons fermement que cette association sera un acteur clé dans la promotion du changement nécessaire pour une économie circulaire plus robuste et durable.

Depuis près de 15 ans, le groupe ULiège PEPs participe à des projets de recherche au sein desquels il est responsable des aspects écoconception et analyse du cycle de vie. Nous avions notamment déjà participé à des projets en lien avec le recyclage des matières minérales en collaboration avec le CTP, comme l’Interreg France-Wallonie-Flandre VALDEM et le projet FEDER ECOLISER. Lors du lancement de REMIND, c’est avec plaisir que nous avons positivement répondu à Stéphane Neirynck afin de contribuer à l’établissement de ce portefeuille que nous considérions comme le miroir de la Reverse Metallurgy pour les déchets de la construction.

Nous avons la chance d’être impliqués de manière transversale dans 6 projets de REMIND. De manière résumée, ces projets visent soit à incorporer des matières recyclées dans des produits ou matériaux de construction, soit à capter du CO2 via la carbonatation de produits/matériaux, ou encore à proposer des solutions constructives innovantes. Ce faisant, ces projets contribuent à plus de circularité, tout en assurant une réduction globale des impacts environnementaux. Pour ce faire, l’analyse du cycle de vie est utilisée tout au long du projet pour s’assurer que les solutions développées sont moins impactantes que les solutions conventionnelles, tout en tâchant de minimiser l’impact en question.

Quelles perspectives ouvrent ces nouveaux produits que vous développez dans le cadre des projets REMIND ?  Pourquoi c’est essentiel pour l’avenir ? Il est encore un peu tôt à mi-projet pour définir des perspectives avec certitude. Cependant les premiers résultats obtenus dans certains projets sont prometteurs et augurent de la mise sur le marché de produits/matériaux et solutions constructives plus durables. A terme, c’est à la fois des emplois et de la valeur économique qui sont en jeu.

Quelle est votre vision sur l’économie circulaire du futur ? La Wallonie est un territoire innovant. Nous avons des entreprises qui sont moteur en matière de recyclage. Nous disposons de formations de qualité, en haute école ou en milieu universitaire. Ce faisant tout un écosystème se met progressivement en place autour de cette thématique essentielle, pas seulement pour le futur mais dès aujourd’hui. Cela nécessite certainement encore une meilleure mise en réseau des acteurs, afin qu’un maximum de flux puisse être valorisé, dans le contexte d’une symbiose industrielle à l’échelle de la Wallonie.

Pourquoi l’ACV est essentielle dans le cadre de ce type de projet ? L’ACV est devenu un outil incontournable dans le contexte de l’évaluation environnementale. L’ACV possède le double avantage d’être quantitatif et multicritères (et donc pas uniquement centré sur le changement climatique). Cette méthode peut être appliquée pour deux raisons majeures. En l’utilisant dès le début du projet, elle permet de contribuer à l’écoconception des produits en testant l’effet associé à divers moyens de production (par exemple différentes technologies de broyage, de séchage, …), à diverses matières premières ou encore en modifiant les vecteurs énergétiques ou leurs consommations de manière ‘théorique’. L’idée est de trouver la combinaison qui associe propriétés techniques requises et impact environnemental réduit. En fin de projet, les indicateurs obtenus permettent de communiquer de manière objective sur les performances environnementales des produits, typiquement au travers de B-EPD (déclaration environnementale de produit).

En résumé, notre engagement dans REMIND représente une opportunité d’inspirer, d’informer et de collaborer avec l’ensemble du secteur concerné en Wallonie, contribuant ainsi activement au développement d’une économie circulaire en phase avec les enjeux environnementaux